Comment assurer la cession d’un domaine viticole ?
L’Hexagone compte en moyenne 800 000 ha et plus de vignobles, un gros marché qui intéresse autant les investisseurs locaux qu’internationaux. Chaque année, et malgré la crise, une surface totale de 2,5% change de propriétaire. Cela peut être dû à la retraite, une donation, une reconversion professionnelle ou autre. Qu’il s’agisse d’une vente ou d’une cession, une transaction viticole nécessite toujours une certaine préparation. Cela requiert surtout une bonne connaissance du marché, d’où le recours à un spécialiste.
Comment se déroule une cession d’exploitation viticole ?
Vous êtes propriétaire d’un domaine viticole. Pour une raison quelconque, vous envisagez de cesser votre activité et céder votre propriété à un tiers ? Il faut savoir que, pour garantir la rentabilité de votre exploitation, une fois qu’elle trouve un preneur, sa cession doit être préparée à l’avance.
Une cession de propriété viticole est une démarche assez complexe. Un simple faux pas peut même engendrer de lourdes conséquences. Pour éviter un tel risque, la maîtrise de certains critères est importante.
L’étape la plus importante concernant la cession d’un domaine viticole est de savoir estimer sa valeur sur le marché. Pour trouver un prix judicieux et éviter de surévaluer ou sous-évaluer votre bien, n’hésitez pas à faire appel à un expert.
Avant de céder votre bien, soyez également sûr de votre décision. Si vous possédez une exploitation et produisez une marque en même temps, assurez-vous de transmettre les deux à la fois ou seulement le domaine. Il en est de même si vous possédez une cave ou un stock de vin en plus de votre exploitation.
Comment bien réussir une cession ?
La cession d’une propriété viticole est une démarche délicate, autant pour le cédant que pour le preneur. Pour éviter de prendre une décision trop hâtive, il n’y a rien de mieux que d’anticiper les choses. Dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter à demander conseil auprès d’un professionnel pour faire le point sur les attentes et exigences des deux parties.
Céder une exploitation viticole, c’est un projet immobilier comme un autre. Du côté cédant, ce dernier doit identifier à l’avance quel type de preneur il cherche. Comment il envisage son avenir après la cession ? Quelles vont être ses prochaines ressources financières ? Est-ce qu’il touche une retraite ou bien une assurance complémentaire ?
Du côté preneur, un état des lieux est nécessaire avant de reprendre une exploitation. Cela va permettre d’évaluer la rentabilité du bien, d’imaginer un plan d’action et surtout de prendre contact avec les différents organismes, compagnies ou associations si nécessaires.