Limiter les encombrants dans un local commercial : 4 pièges à éviter

Posté le 10 Fév 2021
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Les produits en stock qui s’entassent dans les locaux commerciaux finissent par occuper de la place et finalement être relayés au rang d’encombrants. Certaines pratiques tendent pourtant à favoriser cette situation, malgré la volonté contraire des gérants. Voici 4 erreurs à ne pas commettre lorsqu’il s’agit de limiter les encombrants au sein de son activité commerciale.

Ne pas maîtriser son catalogue produit

Il s’agit du piège le plus évident et pourtant le plus répandu. Le fait de ne pas avoir un outil ou un fichier Excel qui centralise tous les produits commercialisés avec toutes les informations clés pour la gestion du stock est une erreur monumentale. Il s’agit d’y insérer aussi bien les produits fins de série avec stock, les nouveaux référencés sans stock que ceux actifs. Pour chaque article, certaines mentions doivent apparaître, dont l’arborescence du produit, son numéro de référence, son prix d’achat, son prix de vente réel ou encore l’état de stock actuel en quantité et en qualité. Le document devra également contenir les informations suivantes : la date de fin de vie du produit, les prévisions futures et l’image de chaque produit.

Établir un catalogue est une base de gestion de stock efficace. Il est indispensable d’y passer du temps, de le contrôler et d’en assurer la mise en jour de façon régulière. Si c’est trop encombré, il y a toujours la solution de désencombrement des locaux commerciaux.

Passer commande du stock manuellement

Les commandes manuelles aboutissent facilement à des erreurs ou de mauvaises décisions. Cela peut émaner d’un manque d’analyse rationnelle. En effet, une personne peut avoir un penchant pour un surplus de stock par conservatisme. C’est ainsi qu’il peut être dangereux de se fier à la seule appréciation humaine dans la gestion de stock.

Il faut savoir que cette tâche requiert une organisation logique et rationnelle, ainsi que d’un suivi précis. C’est ainsi qu’il existe désormais des outils à système automatique qui vont assurer une gestion stricte, une exécution exacte, là où se présentent les failles de « l’humain ».

Cela n’interdit pourtant pas à l’humain de conserver un contrôle sur la gestion de stocks, même à taille réduite. En effet, une action humaine est indispensable pour gérer les aléas exceptionnels du flux, dus à des évènements exceptionnels ou épisodiques.

Avoir plusieurs points de stockage

L’erreur serait de décentraliser le stockage. En effet, le fait de multiplier les points de stockage génère un surplus de stock, des erreurs de gestion, mais aussi une visualisation caduque du stock total.

Par ailleurs, la répartition spécifique du stock est conseillée. Il s’agit de classer le stock par objectifs commerciaux, types de stockage ou encore des besoins des industriels. D’ailleurs, il existe deux types de stocks :

  • Celui de gestion, qui assure le fonctionnement normal de l’activité ;
  • Celui d’anticipation, qui a pour rôle d’assurer une éventuelle montée de charge.

Il est donc important de considérer ces catégories de stock et ne pas les mélanger entre eux. En outre, ces deux types ne devraient pas être séparés géographiquement pour une meilleure gestion.

Utiliser trop ou pas assez d’indicateurs

Un système de gestion ne peut être performant qu’une fois qu’il est évalué par des indicateurs. Ici, chaque indicateur utilisé doit être choisi pour sa pertinence et sa cohérence. Par ailleurs, l’erreur se trouve aux deux extrêmes : pas d’indicateur ou trop d’indicateurs.

Que se passe-t-il s’il n’y pas d’indicateurs ?

Vous n’avez aucune maitrise des flux et, donc du stock. Cela entraine ainsi les surcouts, mais aussi des pertes financières et de produits. En outre, le manque d’indicateurs crée une lacune dans les balises d’appréciation des process.

Que se passe-t-il lorsqu’il y a trop d’indicateurs ?

En présence de trop d’indicateurs, la gestion sera plus que complexe. En outre, cela risque même de générer davantage d’erreurs potentielles. Par exemple, en cas d’excès de commande, la pluralité des indicateurs empêche des indicateurs clés de fonctionner correctement, ce qui impacte grandement sur les décisions de gestion de flux.

 

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