La réalité virtuelle pour soigner l’agoraphobie

En général, la phobie est une peur anormale et irrationnelle d’une situation définie ou d’un objet. Elle se distingue en deux types : les phobies spécifiques qui sont souvent la peur des animaux et le sujet d’aujourd’hui, les phobies complexes ou l’agoraphobie.

Qu’est-ce que l’agoraphobie ?

Par définition, l’agoraphobie est la peur de se retrouver en dehors de sa résidence et dans une place publique. L’individu souffrant de cette phobie peut rencontrer des complications pour aller d’un bout à autre d’un pont ou pour rester dans la foulé. Les gens touchés par l’agoraphobie peuvent également avoir peur des lieux clos comme le métro ou autre transport public, des centres commerciaux et des avions. Cette maladie est généralement associée à un trouble de l’anxiété qui peut apparaitre brusquement. Elles présentent de symptômes forts comme la transpiration, l’étourdissement et la tachycardie. La personne devient énormément angoissée. En effet, cette angoisse résulte du fait qu’elle a peur d’être enfermée. Des fois, après une crise, l’individu atteint de l’agoraphobie n’est plus en mesure de fréquenter l’endroit de l’antécédente crise. Par conséquent, cette maladie isole les malades qui en souffrent.

Traiter l’agoraphobie par une réalité virtuelle

Il existe plusieurs méthodes pour soigner l’agoraphobie telles que les thérapies, les médicaments et l’étude de l’environnement du patient. La thérapie virtuelle est une des nouvelles méthodes pour soigner l’agoraphobie. En effet, cette thérapie consiste à traiter les patients en les confrontant à ses peurs à l’aide des simulations virtuelles comme la science-fiction et les jeux vidéo. Pendant ce traitement, la personne atteinte de la maladie est souvent équipée d’un casque accompagné de deux écrans miniatures placés tout près de ses yeux. Cela permet une plongée complète dans un monde en trois dimensions. L’illusion est alors ratifiée grâce à un capteur installé sur le casque qui repère les gestes du patient et change ensuite les images qu’il aperçoit. Le psychiatre peut intervenir à tout risque de dégradation de la situation. De cette manière, le patient se découvre au plein cœur d’une scène virtuelle qui imite la situation d’anxiété. La thérapie virtuelle est aussi réalisable dans d’autres domaines comme la rééducation des patients atteints de l’accident vasculaire cérébral par exemple.